🔄 Comprendre – Mesurer – Agir: comment optimiser son impact positif ?

Comprendre – Mesurer – Agir, ou comment optimiser son impact positif ?

“Avoir un impact positif” : beaucoup en parlent, certains l’incarnent, mais peu sont capables d’en donner une définition claire. Avoir un impact positif : oui, mais pourquoi, de quelles manières et comment le mesurer ? 

Voilà une question importante.

Et aussi une question que l’on se pose souvent au sein du World Impact Summit. Déjà, car le mot “impact” fait partie de notre ADN.

De par notre mission, nous valorisons les solutions à impact positif, celles qui contribuent à la transition écologique de notre économie. Toutefois, il ne suffit pas de s’auto-proclamer ‘solution à impact’ pour avoir un impact positif. Cette solution doit s’intégrer dans un contexte, répondre à un besoin et éviter au maximum les effets rebond*.

De quelle manière aborde-t-on l’impact positif au WIS ? 

Partant du postulat que chaque activité humaine engendre forcément un impact sur ses parties prenantes (clients, fournisseurs, investisseurs, collaborateurs…) ou sur la planète, nous nous sommes fixé un objectif pour notre événement : offrir la possibilité à chaque participant de rencontrer les partenaires qui l’aideront à engager ou accélérer sa transformation écologique et réduire son impact. 

Pour ce faire, nous proposons une méthodologie basée sur trois phases (comprendre – mesurer – agir) afin que chaque acteur puisse s’engager dans une démarche à impact. 

Parce que toutes les organisations sont à des étapes différentes de leur transformation écologique, la grille de lecture de notre contenu donne à chacun(e) la possibilité d’aborder le sujet en fonction de ses objectifs et de son niveau d’avancement. 

Comprendre : 

Comme le dit l’adage, “il faut réfléchir avant d’agir”. Cela vaut également pour la transition que nous devons mener à tous les échelons de notre société et économie.

Ce besoin de comprendre peut être observé à travers plusieurs prismes. 

  • Comprendre la trajectoire climatique globale : le GIEC ne cesse de nous alerter à ce sujet. Certains médias, comme Youmatter, Blast, Le souffle de l’info, Vert, le média qui annonce la couleur, Pour un réveil écologique, Reporterre, parviennent à vulgariser ces notions. D’autres acteurs tels la Fresque du Climat ou la Fresque de la Biodiversité proposent des ateliers ludiques et pédagogiques pour mieux se saisir de ces enjeux.
  • Comprendre les impacts de nos propres activités sur l’environnement : afin de pouvoir prendre des mesures adaptées. Ces impacts sont nombreux et à différentes échelles : une société de transport de marchandises n’aura pas le même impact sur l’environnement qu’un grand groupe d’assurances. Nous évoluons tous dans des secteurs d’activité possédant chacun leur caractéristiques et leurs impacts. 

Mesurer : 

Lorsque l’on comprend ses impacts et de ce sur quoi il est possible de faire levier, il est nécessaire de les évaluer : c’est la mesure d’impact. 

Cette étape est cruciale car elle donne les clés à chaque décideur de la quantité d’externalités négatives générées par ses activités et des postes sur lesquels il est le plus urgent d’agir. 

Quels sont les outils de mesure à disposition des organisations ? 

  • La méthodologie la plus connue est le bilan carbone. Il offre la possibilité à chaque organisation de calculer son impact à travers le prisme des émissions de GES (gaz à effet de serre) émises par ses activités. Pour cela, on y applique 3 scopes : les émissions de gaz à effet de serre directes (chauffage, transport…), les émissions de GES indirectes (émissions liées au processus de production) et toutes les autres émissions indirectes (achats de marchandises, communication…). 
  • Les impacts d’ordre social : Il est également possible de considérer l’impact d’une organisation à travers le prisme de la création de nouveaux emplois, de la formation et l’éducation des jeunes générations, ou encore l’inclusion sociale des personnes en situation de handicap ou de grande pauvreté, etc. 
  • L’impact sur la biodiversité et le vivant : ces approches sont généralement bien plus complexes qu’un simple bilan carbone, du fait que la biodiversité ne possède pas un unique indicateur, comme cela peut être le cas avec le carbone. La biodiversité dépend de la bonne santé d’écosystèmes entiers, de la survie d’espèces et de la diversité génétique. Cependant, il est possible de citer le Global Biodiversity Score® (GBS) pour les entreprises et institutions financières ou encore le Biodiversity Footprint for Financial Institutions (BFFI). 

L’impact est tout azimut et il revient à chaque organisation de choisir sa porte d’entrée. 

Mais une chose est sûre, la comptabilité des organisations ne peut pas dépendre que d’une évaluation financière pour juger de sa bonne ou mauvaise santé. Elle devra également inclure des critères tels que les impacts sociaux ou environnementaux. 

Agir : 

Compte tenu de l’urgence, il semble évident que nous devons agir en conséquence et rapidement. Mais l’urgence ne doit pas faire oublier qu’il est aussi important de prendre des mesures en connaissance de cause et basées sur des faits scientifiques et découlant d’un plan d’action. 

Le champ des possibles est immense pour les entreprises et les collectivités. Que ce soit sur le volet de l’énergie, de la mobilité, de la gestion des déchets ou du numérique, nombreuses sont les solutions qui peuvent contribuer à la transformation des organisations et les aider à adopter de nouvelles pratiques, plus sobres et vertueuses.  

L’essentiel réside dans la façon dont les organisations prennent des décisions. Une démarche à impact positif se doit d’être mûrement réfléchie car elle implique une mutation profonde de l’organisation. De plus, l’un des enjeux majeurs se situe dans sa capacité à intégrer l’ensemble de ses parties prenantes dans son processus de transformation.

Enfin, il est nécessaire, une fois l’action entreprise, d’évaluer l’impact des actions engagées, et d’adapter le plan d’action en conséquence. 

Choisir les bonnes initiatives de transition écologique:

Les initiatives de transition sont nombreuses et variées. Voici quelques idées de mise en place d’actions concrètes intégrant les impacts environnementaux, sociaux et sociétaux de façon globale :

  1. Agir pour les transports et la mobilité;
  2. S’engager dans la rénovation énergétique, pour réduire la consommation énergétique (isolation des bâtiments, optimisation du chauffage…);
  3. Maîtriser la gestion des déchets;
  4. Investir dans les énergies décarbonnées;
  5. Adopter les produits éco-responsables (confectionner des produits à partir de matériaux recyclés et/ou recyclables);
  6. Intégrer une économie verte (procédés moins polluants ou moins consommateurs d’énergie et éco-activités);
  7. Mettre en place des politiques de qualité de vie au travail, favoriser les liens sociaux au sein de l’entreprise;
  8. Instaurer des politiques de lutte contre les discriminations, d’inclusion, d’égalité hommes femmes;
  9. Promouvoir l’emploi durable, la formation, la transmission des savoirs, etc.

Il existe de multiples façons de mettre en oeuvre une transformation profonde. Cela impose d’engager sa structure dans un long processus et de mobiliser sa chaîne de valeur dans la totalité. Mais face aux défis qui se dressent devant nous, il est encore possible d’engager un sursaut si l’ensemble des acteurs s’accordent sur le fait qu’il s’agit là d’un objectif commun. Ensemble, se transformer. 

C’est via cette grille de lecture que nous souhaitons partager avec vous contenu inspirant, méthodologies innovantes, retours d’expériences et solutions concrètes lors de la 5ème édition du WIS.

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