Découvrez les deux grands sujets de nos experts pour le jeudi 1er décembre, toujours autour de notre problématique : Comment innover autrement ?
JEUDI 1ER DĂCEMBRE – MATIN
Ănergies, transports et mobilitĂ©s : rĂ©duire notre impact carbone
ââLe constat est simpleâŻ: chaque jour, chaque seconde, nous utilisons de lâĂ©nergie. Pour nous chauffer, nous dĂ©placer, utiliser nos appareils mĂ©nagers ou communiquer⊠tout est affaire de consommations Ă©nergĂ©tiques. La prioritĂ© est dâengager une transition afin dâamĂ©liorer notre systĂšme Ă©nergĂ©tique et ainsi diminuer son impact environnemental. ConcrĂštement, cela dĂ©signe lâensemble des transformations de notre systĂšme de production, de distribution et de consommation dâĂ©nergie effectuĂ©es sur un territoire dans le but de le rendre plus Ă©cologique. Cette transition sâappuie sur un triptyque entre :
- la sobriĂ©tĂ© Ă©nergĂ©tique, qui vise Ă rĂ©duire les consommations d’Ă©nergie par des changements de comportement, de mode de vie et dâorganisation
- le dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables face Ă lâĂ©puisement des Ă©nergies fossiles
- et, lâoptimisation de lâefficacitĂ© Ă©nergĂ©tique grĂące aux avancĂ©es technologiques.
AccĂ©lĂ©rer la sobriĂ©tĂ© Ă©nergĂ©tique, câest ralentir les Ă©missions de CO2 et le rĂ©chauffement climatique.
Aussi, la mobilitĂ© durable constitue un levier majeur pour changer la donne en matiĂšre dâincidence climatique. Elle rĂ©pond Ă©galement, en partie, Ă la sobriĂ©tĂ© Ă©nergĂ©tique, car elle vise Ă rĂ©duire lâimpact de la mobilitĂ© sur lâenvironnement. LâADEME a notamment créé un label Ă©co-mobilitĂ© qui engage volontairement les collectivitĂ©s Ă mettre en place des actions sur le thĂšme de la mobilitĂ© durable.
Enfin, les transports, aussi bien les dĂ©placements domicile-travail, les dĂ©placements personnels, le secteur du tourisme, celui de la logistique ou encore les flux de marchandises, ont un rĂ©el impact sur notre empreinte carbone. Avec lâexplosion du e-commerce et plus rĂ©cemment la crise sanitaire, lâoffre de livraison (mode, repas, etc) nâa jamais Ă©tĂ© aussi importante. Pourtant, lâurgence climatique et lâadoption dâun mode de consommation plus responsable poussent les individus Ă privilĂ©gier des alternatives plus Ă©thiques et respectueuses de lâenvironnement. Or, la conversion Ă des modes de livraison neutres en carbone a un coĂ»t, difficile Ă rĂ©percuter sur le prix final.
Quelles solutions innovantes peuvent-ĂȘtre mises en place pour remplacer progressivement le recours aux Ă©nergies fossiles par un mix Ă©nergĂ©tique plus propre ? Comment se dĂ©placer, Ă©changer, partager de maniĂšre plus durable ? Quels peuvent ĂȘtre les axes dâamĂ©lioration de la sociĂ©tĂ© en matiĂšre de sobriĂ©tĂ© Ă©nergĂ©tique et quelles sont les solutions concrĂštes pour y parvenir ? RĂ©duire ou compenser lâimpact carbone de nos activitĂ©s, faut-il faire un choix ?
JEUDI 1ER DĂCEMBRE – APRĂS-MIDI
Gestion des déchets et économie circulaire : valoriser nos ressources
Au regard de la situation diplomatique, climatique et de la forte réduction des ressources naturelles, il est plus que nécessaire que nos modÚles de production et de consommation se transforment en profondeur. La crise du COVID fut un premier avertissement, nous rappelant que nos modÚles ne sont pas soutenables face aux enjeux que nous traversons.
Pour incarner cette transformation Ă©conomique nĂ©cessaire, les principes de lâĂ©conomie circulaire proposent des pistes intĂ©ressantes pour accompagner la mutation des chaĂźnes de valeur. MalgrĂ© une complexitĂ© apparente, ces business models permettent dâaugmenter la rĂ©silience des agents Ă©conomiques et des territoires face aux crises Ă venir (climatique, sanitaire, diplomatique âŠ) tout en crĂ©ant de la valeur Ă©conomique. A travers la crĂ©ation de partenariats innovants et en repensant nos usages, de nombreux acteurs prouvent quâil est possible dâaugmenter la durabilitĂ© de nos produits et de limiter le besoin dâextraction de nouvelles ressources naturelles.
Aussi, face aux dĂ©fis environnementaux actuels, l’Ătat français a adoptĂ© la loi AGEC dĂ©but 2020, qui lutte contre le gaspillage, lâutilisation du plastique Ă usage unique et l’obsolescence programmĂ©e. Elle favorise le rĂ©emploi et garantit davantage de transparence pour les consommateurs.
NĂ©cessitant une mise en place en plusieurs phases, 2022 a marquĂ© une nouvelle Ă©tape dans ce processus de transformation, impliquant lâensemble des acteurs de la chaĂźne de valeur. Afin de lutter efficacement contre le gaspillage, il est dĂ©sormais interdit dâĂ©liminer les invendus non alimentaires dont les appareils Ă©lectroniques, les jouets, les produits d’hygiĂšne et les vĂȘtements. La loi sera gĂ©nĂ©ralisĂ©e Ă tous les produits Ă compter du 31 dĂ©cembre 2023.
Comment gĂ©rer circulairement nos ressources afin dâaugmenter la rĂ©silience de nos territoires ? Comment rĂ©intĂ©grer une Ă©conomie au service du vivant ? Comment, dans les faits, loi AGEC se met en place et quelles coopĂ©rations Ă©mergent sur les territoires pour mettre en pratique cette lutte contre le gaspillage ? Quels impacts dans les modĂšles de production cette loi risque dâavoir pour les acteurs industriels ? Et comment favorise t-elle le rĂ©emploi et le don aux associations ?
Retrouvez le programme du premier jour de l’Ă©vĂ©nement ici !
Pour découvrir des solutions à impact positif et des prises de parole enrichissantes, RDV les 30 novembre et 1er décembre prochain au Palais des CongrÚs pour la 5Úme édition du World Impact Summit !